Tchernobyl ou Avril 1986
Ne regarde plus les nuages
Du moins pour quelque temps
Ne regarde plus les nuages
Laisse s’en aller l’orage
Qu’ont inventé les grands
Je voudrais tant croire au mirage
Je me sens si inutile
Ce n’est surtout pas un mirage
C’était bien un mois d’avril
Pour ces enfants de Tchernobyl
Et tous ces gens de Tchernobyl
Toi qui bouges dans mes eaux
Oh! toi dont je nourris la peau
Tu entendras parler les hommes
Peut-être sauras-tu comprendre
Cette course contre les atomes
Viens me rassurer sans plus attendre
Ne regarde plus les nuages
Du moins plus comme avant
Ne regarde plus les nuages
Ils ont saccagé le vent
Les romances du vent
Y’a des clowns tristes qui font rire
Y’a des rires qui tournent en pleurs
Y’a des clowns tristes qui font rire
Fais que mes pensées chavirent
Et que je danse avec mes peurs
Et que je danse avec mes peurs
Toi qui bouges dans mes eaux
Oh! toi dont je nourris la peau
Tu entendras parler les hommes
Peut-être sauras-tu comprendre
Cette course contre les atomes
Viens me rassurer sans plus attendre
Pour que je danse avec mes peurs
Pour ces enfants de Tchernobyl
Little Elmtree
Entre LaPlante et P’tit-Rocher
Little Elmtree, Little Elmtree
Ni dort, ni sort de son lit
Little Elmtree, Little Elmtree
Tu l’as su, tu l’as pas su
Little Elmtree, Little Elmtree
Tu l’as vu, tu l’as pas vu
Little Elmtree, Little Elmtree
Tu viens d’où et tu vas où
Little Elmtree, Little Elmtree
Là t’es perdu tout à coup
Little Elmtree, Little Elmtree
Imprévu non pas prévu
Little Elmtree, Little Elmtree
T’es perdu, t’es pu perdu
Little Elmtree, Little Elmtree
Little Elmtree
Little Elmtree
Little Elmtree
Little Elmtree
Sans le voir et sans le croire
Little Elmtree, Little Elmtree
Un passage dans le noir
Little Elmtree, Little Elmtree
Doux son bruit soudain surgit
Little Elmtree, Little Elmtree
Une éclaircie dans la nuit
Little Elmtree, Little Elmtree
Entre de LaPlante et P’tit-Rocher
Little Elmtree, Little Elmtree
Insoumise sans s’arrêter
Little Elmtree, Little Elmtree
Soit Petite rivière aux ormes
Little Elmtree, Little Elmtree
Coulera pour que s’endorme
Little Elmtree, Little Elmtree
Little Elmtree
Little Elmtree
Little Elmtree
Little Elmtree
Pour toi, ma belle
Petit bout de femme
Belle sous les larmes
Pleine de charmes
Ton chagrin fait rebattre le mien
Ta main dans ma main
Vis ta vie
Quand l’ombre meurt
Alors que la lune chercher à briller
Où vont tes rêves la nuit
Quand moi
Je te regarde et je m’inquiète
J’ai si peur pour toi, mon ange
Belle, belle rebelle
Armée de jeunesse
Pour celui qui te laisse
Et ta peine fait rebattre la mienne
Viens là dans mes bras
Vis ta vie
Quand l’amour meurt
Alors que la lune cherche à briller
Où t’en vas-tu dans la nuit
Quand moi…
Vis ta vie
Quand l’amour meurt
Alors que la lune cherche à briller
Où t’en vas-tu dans la nuit
Quand moi je veille et je m’inquiète
Toujours peur pour toi, ma belle
Rendez-vous
Je vous retrouve encore
Un des tours de la chance
La nuit si noire et vous si fort
J’me vois perdue d’avance
J’entends tous ces soupirs
Zéphyr de vos silences
Vos yeux de cieux et de sourires
Au bord de la romance
J’ai voulu dire si souvent
Ces mots que je redoute
Et encore, si souvent
Je retiens coûte que coûte
Tant que le rendez-vous tiendra
Quel que soit l’heure quel que soit le jour
Je vous attendrai serez-vous là
Devant vous je chanterai sans détour
Ne partez pas encore
Ce soir le vent compose
À conjurer le mauvais sort
Pour que veillent les roses
Ne parlons pas d’amour
Dans la nuit qui s’impose
Évitons-là ces vilains tours
Qui font couler la prose
J’ai voulu fuir si souvent
La fin que je redoute
Et pourtant, trop souvent
Je reviens coûte que coûte
Tant que le rendez-vous tiendra
Quel que soit l’heure, quel que soit le jour
Je vous attendrai serez-vous là
Devant vous je chanterai sans détour
la la la la…
En corps
Je sais bien que je t’aime encore
Je n’crois pas que l’amour soit mort
Tout le rappelle dedans dehors
Et comment vivre s’il s’endort
L’amour déploie tous ses efforts
Tu vois! il nous faut remonter à bord
Tu sais bien que tu m’aimes encore
Tu n’crois pas que l’amour soit mort
Apprivoisons nos désaccords
Et quand le mauvais temps s’endort
Échappons-nous en corps à corps
C’est mieux! Et c’est bien plus fort
Il en faudra des mots qui blessent
Et des yeux tous rouges, ah!
Il en faudra bien avant que je ne cesse
d’y croire et de revenir vers toi
On sait bien qu’on s’aime encore
On n’croit pas que l’amour soit mort
Le vent balaie tous les remords
Emportant tous nos « qui à tort »
Échappons-nous en corps en accord
Tu vois, c’est un bien meilleur sort
Il y aura toujours de ces impasses
Sur nos différences
Il nous faudra sauver nos cœurs à la brasse
à la nage, s’éloigner de l’indifférence
Mmmm….
On s’aime encore
En corps en accord
Tu partiras
Quand au fond de l’hiver
Dans la maison le soir
Aux odeurs familières
Tu fais tes devoirs
En plissant les paupières
On pourrait toujours croire
Que tout est comme hier
Pourquoi dois-je savoir
Tu rêves d’aller voir
Ce qu’il y a là-bas
Jouer dans une histoire
Que je ne connais pas
Un printemps différent
De nouvelles lumières
Suivre un autre courant
Sans regarder derrière
Et tu partiras
Tu t’en iras ailleurs
Et je resterai
À recompter les heures
Car chaque année qui passe
Fait tes rêves plus grands
Il faut que je m’y fasse
Tu n’es plus une enfant
Tu es grande et agile
Et forte quand tu veux
Mais souvent si fragile
Quand tes joues sont en feu
Quand plus rien n’est facile
Quand tu nous trouves vieux
Ton sourire vacille
Et tes yeux sont pluvieux
Tu rêves de connaître
Les comment, les pourquoi
De braver des tempêtes
Que je connais déjà
Sur le terrain des grands
Où rode le pouvoir
Où soufflent de grands vents
Pourquoi dois-je savoir
Que tu partiras
Tu t’en iras ailleurs
Que je resterai
Et je sais j’aurai peur
Que les années qui passent
Rendent tes rêves trop grands
Surtout que tu te fasses
Encore mal en tombant
Ah…
Oui, tu partiras
Tu t’en iras ailleurs
Oui, je resterai
À recompter les heures
Car chaque année qui passe
Fait tes rêves plus grands
Il faut que je m’y fasse
Tu n’es plus une enfant
Quand je vois des bateaux
Tu dessinais pour moi le plus beau des voiliers
Où tu m’emmènerais dompter les océans
Et penché sur ton rêve, tu me faisais rêver
De voyages au long cours, quelque part dans le temps
De la quille au grand mât, de la proue à la poupe
Le grand bateau de bois prenait vie sous tes doigts
Il portait sur ses flancs, deux petites chaloupes
Et gardait dans sa coque le nid de notre joie
Non, je n’ai pas navigué sur tous les océans
N’ai pas été ton mousse à bord du Grand Héron
Non, jamais fait l’amour avec toi sur le pont
On n’a pas eu le vent, on n’a pas eu le temps
Pendant que tu faisais les plans de la voilure
Moi, j’accrochais mon cœur, pour toi, mon capitaine
Comme un drapeau flottant au vent de l’aventure
Entre le mât de hune et le mât de misaine
Sous tes mains qui créaient varangues et haubans
Je sentais l’air du large et nous voyais déjà
À l’aurore, à midi ou au soleil couchant
Hisser la brigantine et le grand cacatois
Non, je n’ai pas navigué sur tous les océans
N’ai pas été ton mousse à bord du Grand Héron
Non, jamais fait l’amour avec toi sur le pont
On n’a pas eu le vent, on n’a pas eu le temps
Mais sans monter les voiles, sans tirer les cordages
Tu as mis cap sur l’île où je ne t’attends pas
Tu es parti sans moi pour l’ultime voyage
Qu’on fait en solitaire et dont on n’revient pas
Sur la table à dessin, les plans jaunis qui traînent
Me donne mal de mer, me donnent mal de toi
Car je ne serai plus ta muse ou ta sirène
Mon capitaine est mort et je reste sans voix
Mais j’étais ton escale et ton alter ego
Et j’ai les yeux dans l’eau quand je vois des bateaux
Paroles d’Annette Boudreau
l’amour qui me reste
(Ma mère et la mer)
Debout devant la mer
Tu étais partout
Dans le vent
Dans la glace et les vagues
Tu étais la lumière
Et l’horizon
Les gris tout au fond
Tu étais mon cœur ouvert
Par le chagrin
Mon corps transpercé
Par le froid
Mon âme irradiée
Par la beauté du silence gelé
Tu étais dans le ciel bleu
Dans le blanc de la neige
Dans le noir de la mer
Dans le rouge de mon sang
Tu étais l’invisible
Les battements d’une aile
Le va-et-vient de mon souffle
Les larmes de mes yeux
La douceur infinie
De l’amour qui me reste
De l’amour qui me reste
De l’amour qui me reste
Paroles de Monik